1928-1930: Critique littéraire
1928
Devient membre de l’Ottawa Field-Naturalists’Club; quelques années plus tard, il publiera deux courts articles dans leur revue Canadian Field-Naturalist.
9 février: Lauréat du concours d’action intellectuelle (100 $) de l’ACJC pour La dame blanche (section narration française).
7 septembre: Amorce, dans Le Courrier, une chronique littéraire intitulée «Le courrier littéraire». Cette activité l’amène progressivement à abandonner sa chronique «En marge des événements».
10-11 septembre: Début d’une courte mais intense correspondance avec Simone Routier.
octobre: Voyage de quatre jours à Boston pour visiter sa famille.
24 octobre: Termine un article sur «La jeune poésie» qui paraîtra en décembre dans L’Action canadienne-française et sera reproduit dans Le Courrier de Saint-Hyacinthe les 1er février, 8 février et 15 février 1929 et dans ses Essais critiques.
1929
3 janvier: Fait parvenir une lettre à Lionel Groulx lui mentionnant toute sa frustration à voir la revue L’Action canadienne-française cesser sa publication. Groulx, qui s’est senti critiqué par Bernard, lui répondra le 10 janvier en lui expliquant ses motivations.
12 janvier: Début de la correspondance avec Alfred DesRochers.
15 janvier: Début de sa correspondance avec Claude Melançon qu’il connaît depuis son séjour à Ottawa; début également de sa correspondance avec Georges Pelletier du Devoir.
30 mars: S’inquiète, auprès de Georges Pelletier, d’une rencontre qu’auraient eue les responsables des quotidiens avec les directeurs de la Canadian Press et de la Canadian Daily Newspapers Association, à laquelle les hebdomadaires n’ont pas été invités.
4 avril: Début de sa correspondance avec Jean-Charles Harvey.
8 avril: Reçoit une Lyre de bronze (le 3e prix) au concours de la Société des poètes pour le poème «Que j’aime ce changeant visage»; DesRochers est un des membres du jury.
21 avril: Soumet, sans succès, son manuscrit Essais critiques aux Éditions du Mercure.
1er mai: Début de sa correspondance avec Robert Choquette.
25 mai: Début de sa correspondance avec Albert Lévesque; ce dernier, éditeur de Harry Bernard depuis quelques années, travaille à l’Action canadienne-française depuis 1925 et en devient propriétaire en 1926.
24 juin: Séjour d’une semaine à l’Île d’Anticosti en tant que secrétaire du maire de Saint-Hyacinthe lors d’un voyage organisé par l’Union des municipalités.
6 août: Une traductrice de New York, Effie Bignell, l’informe qu’elle est prête à traduire son roman La terre vivante à ses frais; ils échangeront plusieurs lettres au cours des trois prochains mois afin de préciser le sens de certains passages; le projet ne se concrétisera jamais.
fin septembre: Publication de ses Essais critiques (Montréal, Librairie d’Action canadienne-française).
22 octobre: Début de sa correspondance avec Maurice Hébert.
9 décembre: Début de sa correspondance avec Séraphin Marion.
1930
3 janvier: Début de sa correspondance avec Jean Bruchési.
21 janvier: Début de sa correspondance avec Clément Marchand.
février: Envoie à Lionel Groulx et à Claude Melançon son manuscrit La ferme des pins pour commentaires.
10 février: Lauréat du concours d’action intellectuelle de l’ACJC (100 $) pour les Essais critiques (section critique littéraire).
28 mars: Rédige un premier éditorial sur la question des livres de récompense distribués par les écoles et qui devraient, selon lui, être davantage des livres canadiens; il reviendra sur cette question en avril, puis à plusieurs reprises en 1932.
20 avril: Envoie à DesRochers son manuscrit La ferme des pins pour commentaires.
30 mai: Remplace la chronique «Le courrier littéraire» par une autre, «Les livres nouveaux», qu’il confie rapidement à un collaborateur.
1er septembre: Envoie une nouvelle version de La ferme des pins à DesRochers.
20 novembre: Publication de La ferme des pins (Montréal, Librairie d’Action Canadienne-française, Ltée).
29 novembre: Publie, dans le premier supplément littéraire des Écrivains de l’Est, Les Cantons de l’Est littéraires, un extrait de La ferme des pins.
décembre: Dénonce les transactions de T.-D. Bouchard et dirigeant du Crédit maskoutain qui, dans le cadre de ses activités et investissements immobiliers, aurait vendu plusieurs terrains à une entreprise récemment installée à Saint-Hyacinthe, la Gotham Silk Hoisery. Cette histoire, plus ou moins fondée et qui lève néanmoins le voile sur une des nombreuses entreprises de T.-D. Bouchard, défraie les chroniques du Clairon et du Courrier de Saint-Hyacinthe pendant six mois et se conclura par une procès intenté par Bouchard contre Bernard et Le Courrier de Saint-Hyacinthe.
20 décembre: Début de la publication, en feuilleton, de La terre vivante dans La Tribune de Sherbrooke; cette publication se termine le 19 janvier 1931.