1931-1932: Défenseur du livre et membre de différentes associations

 

1931

hb_acjc26 janvier: Bruchési l’invite à faire partie de la section française de l’Association des auteurs canadiens.

Envoie son manuscrit Juana, mon aimée à DesRochers pour commentaires.

février: Soumet trois comptes rendus, en anglais, dans la revue américaine Books Abroad.

8 février: C.L. Lane, de Montréal, lui offre de traduire La ferme des pins.

21 février: Reçoit la traduction du premier chapitre qu’il paie de sa poche.

mars: Court séjour à Boston dans sa famille.

2 mars: Jugeant la traduction de Lane trop littérale, il met fin au projet.

11 mars: Entreprend, sans succès, des démarches auprès d’un autre traducteur, G.W. Hill.

31 mars: Lauréat du concours d’action intellectuelle de l’ACJC (100 $) pour La ferme des pins (section littérature).

juillet: Son père quitte Boston, où son entreprise éprouvait des difficultés financières, pour un emploi à l’Union Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe.

10 juillet: Le Courrier de Saint-Hyacinthe est condamné à verser 50,00$ plus les frais en vertu d’une poursuite entreprise par T.-D. Bouchard dans le cadre de l’ affaire Gotham Hoisery.

21 août : À la veille des élections provinciales du 24 août 1931, Bernard fait paraître, en une, deux articles. Le premier, non signé, est intitulé «D’où vient l’argent? ». edito_21aout1931C_250Après avoir étalé la richesse de T.-D. Bouchard, candidat libéral dans le comté de Saint-Hyacinthe, Bernard s’interroge malicieusement sur l’origine de toute cette richesse. Ayant intenté une action pour libelle diffamatoire, Bouchard réclame 10 000$ en dédommagement. La cour rendra son verdict le 9 décembre 1932 et imposera au Courrier une amende de 250 $, plus les frais. La cause est ensuite entendue en cour d’Appel du Québec qui confirme le jugement le 28 juin 1933.
L’autre article traite l’avocat et collaborateur de T.-D. Bouchard, M. Victor Chabot, de «goujat et de pantin», ce qui amène ce dernier à poursuivre l’hebdomadaire. Le 9 juin 1932, le tribunal reconnaît le caractère «libelleux, injurieux et diffamatoire » de l’article et condamne la compagnie éditrice du Courrier à verser la somme de 100$, plus les frais.

9 septembre: La maison d’édition new-yorkaise Harper & Brothers se dit prête à examiner La ferme des pins en vue d’une éventuelle traduction.

18-20 octobre: Parution de Juana, mon aimée (Montréal, Éditions Albert Lévesque) avec un tirage de 1000 exemplaires.

fin octobre: Rencontre Claude-Henri Grignon à Sainte-Adèle; leur correspondance débute le mois suivant.

novembre: Soumet, sans succès, à Bernard Grasset son roman Juana, mon aimée pour une publication en France.

23 novembre:  Afin de préparer une nouvelle réimpression de Juana, Bernard demande à Lucien Rainier (pseudonyme de Joseph-Marie Melançon) de lui indiquer toutes les erreurs et coquilles de Juana.

11 décembre: Demande à Lorne Pierce s’il croit que la traduction en anglais de son roman La ferme des pins pourrait intéresser le public anglophone.

17 décembre: Publie deux poèmes dans le deuxième supplément des Écrivains de l’Est, L’Almanach littéraire de l’Est.

20 décembre: Début de la publication, en feuilleton, de La terre vivante dans La Tribune; cette publication se termine le 19 janvier 1931.

1932

14 janvier : Inscrit Juana, mon aimée et La ferme des pins au concours des prix David 1932.

fin janvier: Assiste à la réunion annuelle de l’Association des auteurs canadiens au cours de laquelle il est élu un des directeurs.

10 février: Propose à Jean Bruchési de l’Association des auteurs canadiens d’organiser une campagne de presse en faveur de l’achat de livres canadiens par les Commissions scolaires comme prix de récompense.

1er avril: Publie un éditorial dans Le Courrier qui lance sa campagne de presse en faveur du livre canadien.hb_juana_dolores

27 avril: Lauréat du concours d’action intellectuelle de l’ACJC (100 $) pour son roman Juana, mon aimée (section littérature).

28 avril: DesRochers termine la deuxième lecture de son manuscrit, Dolorès.

25 mai: 1 000 nouveaux exemplaires de Juana  sortent des presses du Courrier de Saint-Hyacinthe, après que Bernard ait tenu compte des corrections proposées par Rainier.

22 juin: Bernard refuse que son roman Juana, mon aimée soit publié en feuilleton dans La Presse, faute de recevoir une compensation financière.

18 juillet: Rainier lui transmet ses commentaires à propos d’un recueil de poésie que Bernard lui a soumis.

27 juillet: Bernard revient d’un séjour de dix jours de pêche.

Soumet à Claude-Henri Grignon son manuscrit Dolorès pour commentaires.

9 août: Reçoit les commentaires de Rainier à propos de Dolorès.

16 août: Reçoit les commentaires de Grignon à propos deDolorès.

27 août: Publie sept poèmes de même qu’un extrait de Dolorès dans le troisième supplément des Écrivains de l’Est, L’Almanach littéraire de l’Est. L’un d’eux  intitulé «J’ai vécu satisfait»  évoque sa passion pour la lecture et le livre qui restera une des constantes de sa vie.

hb_david_3219 septembre: Prix David (1 700$), pour Juana mon aimée.

23 septembre: Dans Le Bien public, Albert Pelletier fait finalement paraître une critique sévère sur  Juana dont il a retardé la publication jusqu’après l’attribution des prix David. Cette critique détonne du concert de louanges que s’était méritées Juana depuis sa sortie.

22-23 octobre: Participe, à Trois-Rivières, à la fondation de l’Association des hebdomadaires de langue française de la province de Québec. Il s’impliquera jusqu’à la fin des années 1950 dans cette association en étant membre de son conseil d’administration. Seule sa présence à l’exécutif sera soulignée dans cette chronologie. Par ailleurs, si on en croit les articles publiés dans Le Courrier de Saint-Hyacinthe cette association portera des noms divers pour inclure rapidement l’ensemble des hebdomadaires canadiens-français d’un bout à l’autre du pays.hb_hebdo_fondation

29 octobre: Se joint à la fête organisée à Sherbrooke en l’honneur des trois lauréats des prix David: DesRochers et Choquette ex aequo pour la poésie et Bernard pour le roman.

novembre: À la demande de Lionel Groulx, Bernard entreprend différentes démarches en vue de publier une nouvelle revue, L’Action nationale, dont il sera le premier rédacteur en chef.

4 novembre: Publication de son roman Dolorès. 5 novembre: Participe au banquet d’ouverture de la Semaine du livre à Québec sous la présidence de Louis-Athanase David; on y célèbre les trois lauréats des prix David.

11 novembre: L’Association des auteurs canadiens organise, à la Bibliothèque Saint-Sulpice de Montréal, une soirée de poésie au cours de laquelle on lit, notamment, de ses poèmes.

21 décembre: Sollicite l’appui et les réflexions de Mgr Courchesne, évêque de Rimouski, et de Mgr Villeneuve, archevêque de Québec, à propos de l’orientation de L’Action nationale