1950-1953: À nouveau romancier
1950
début d’été: Soumet son manuscrit Les jours sont longs au concours du Cercle du livre de France (CLF).
1er juillet: Clément Marchand et Bernard sont choisis comme membres du jury des prix David.
2 août: Le jury du CLF retient son roman parmi les finalistes.
mi-septembre: Le jury du CLF accorde le prix à Louise Genest de Bertrand Vac.
15-17 septembre: Assiste au 19e congrès de l’Association des hebdomadaires à Magog; sa fille Marcelle l’accompagne. L’association décide alors d’organiser des concours et de remettre divers prix aux journaux et rédacteurs en chef dont le trophée Louis-Francœur remis au meilleur hebdomadaire à grand format.
24 septembre: Des irrégularités relatives au respect de l’anonymat dans le cadre du concours du CLF sont mentionnées dans les journaux.
10 novembre: Reçoit un contrat d’édition de son roman que le CLF s’engage à publier tout comme les deux autres romans finalistes non retenus; les dénonciations des irrégularités forcent l’éditeur à revoir ses engagements et à promettre aux auteurs un prix du public parmi les quatre romans en lice.
novembre: Termine la première version d’un autre roman Une autre année sera meilleure.
Décès de son unique frère, Émile à Boston.
1er décembre: Le Cercle du livre de France annonce officiellement la tenue d’un concours des lecteurs.
29 décembre: Reçoit les épreuves de son roman Les jours sont longs.
1951
1er février: Publication des Jours sont longs (Montréal, Cercle du livre de France) et lancement de l’ouvrage au Restaurant 400.
16 février: Demande à Bruchési, sous-secrétaire de la province, que le gouvernement achète des exemplaires des Jours sont longs comme prix de récompense aux élèves;la province en achètera 100 exemplaires le 26 février.
22 avril: Diffusion à la radio de la Société Radio-Canada d’extraits de son roman Les jours sont longs.
18 avril: Prononce une allocution à la Bibliothèque de la ville de Montréal au sujet des Jours sont longs dans le cadre de la série «Votre auteur préféré».
10 mai: Lauréat du prix du public du CLF avec Les jours sont longs.
12 mai: Écrit au secrétaire de la province pour que le gouvernement achète des exemplaires de quelques-uns de ses livres et lui rappelle que son service a déjà acheté 100 exemplaires de son dernier roman pour le distribuer dans les écoles.
Séraphin Marion l’informe qu’il veut le proposer comme candidat à la vice-présidence de la Société royale du Canada, section française; trois jours plus tard, il décline la proposition et approuve l’idée d’offrir le poste à Claude Melançon; cette idée se concrétisera.
17 mai: Départ pour un voyage de deux semaines à Paris, grâce à l’obtention du prix du public du CLF.
12 septembre: Le secrétaire de la province achètera 500 exemplaires de La ferme des pins, de Juana, mon aimée ainsi que de chacun des fascicules de l’ABC du petit naturaliste pour une valeur totale de 1 400$.
14-16 septembre: Assiste au 20e congrès de l’Association des hebdomadaires à Shawinigan.
19 septembre: Pierre Tisseyre du CLF l’invite à un cocktail au cours duquel sera dévoilé le gagnant du prix 1951; Bernard, qui veut conserver l’anonymat pour son roman, Une autre année sera meilleure, y participe mais, officiellement, à titre de lauréat du prix du public. André Langevin avec Évadé de la nuit remporte le prix du CLF cette année-là.
2 octobre: Photo-Journal manifeste son intention d’acheter un ou plusieurs des manuscrits finalistes du concours du Cercle du livre de France. Une autre année sera meilleure en fait partie.
9 octobre: Tisseyre l’informe qu’il ne pourra publier Une autre année sera meilleure.
20 novembre: La Librairie Beauchemin refuse à son tour de publier Une autre année sera meilleure.
1952
Envoie une lettre circulaire aux rédacteurs de journaux du Canada français les invitant à acheter, comme certains l’ont déjà fait, sa chronique hebdomadaire de L’Illettré aux mêmes conditions que celles fixées dix ans plus tôt, soit 5 $ par mois; Plusieurs de ces journaux sont dirigés par des collègues rencontrés régulièrement lors des congrès de l’association des Hebdomadaires. Selon ses dires, au cours des années 1950, sa chronique rejoint 100 000 lecteurs à travers une quinzaine de journaux dont, notamment, Le Carillon de Hawkesbury, Le Lingot d’Arvida, La Parole de Drummondville, la Liberté de Saint-Boniface et Le Patriote de l’Ouest, en Saskatchewan.
21 janvier: Accepte la publication d’Une autre année sera meilleure en feuilleton dans Photo-Journal, moyennant le versement de 350 $ sans droits exclusifs (il se réserve le droit de le publier ailleurs à compter de septembre 1952); le roman paraîtra entre le 7 février et le 19 juin.
30 mars: Fait parvenir à Mgr Albert Tessier le manuscrit de Portages et routes d’eau en Haute-Mauricie pour commentaires.
18 avril: Annonce, dans Le Courrier de Saint-Hyacinthe, la publication prochaine de Portages et routes d’eau en Haute-Mauricie.
13 mai: Soumet un autre roman, Les remplaçants, sous un nom d’emprunt (Paul-E. Beaudry) au concours du Cercle du livre de France.
27 juin: Les remplaçants n’est pas retenu parmi les finalistes au CLF; on lui suggère de retravailler son texte.
10-13 septembre: Assiste au 21e congrès de l’Association des hebdomadaires en Abitibi; Le Courrier de Saint-Hyacinthe est proclamé le meilleur hebdomadaire de la province.
14 novembre: L’Institut littéraire du Québec refuse de publier Les remplaçants.
1953
janvier: Termine la rédaction d’un autre roman intitulé Dans le bleu du matin.
24 avril: Parallèlement à ses activités d’écrivain, Bernard continue sa carrière de journaliste et de «chantre de Maurice Duplessis»; ce jour-là, il se surpasse dans les éloges qu’il adresse au chef que le caricaturiste Normand Hudon dépeint moins d’un an plus tard comme un dictateur.
25 avril: Soumet au CLF, sans succès, Les remplaçants, toujours sous le nom de Beaudry; ce roman ne sera jamais publié.
fin avril: Publication de Portages et routes d’eau en Haute-Mauricie (Trois-Rivières, Bien public); l’ouvrage s’inspire de ses voyages de pêche annuels en Mauricie et en reprenant tous ses articles parus dans la revue Chasse et pêche.
4 mai: Soumet son roman Dans le bleu du matin au CLF sous un autre nom d’emprunt (Louis Gautier).
29 mai: Propose à la firme McKim Advertising la conception d’une continuité radiophonique inspirée d’Une autre année sera meilleure.
4 juin: Célèbre sa trentième année à la barre du Courrier de Saint-Hyacinthe.
14 juin: Mort de son père Horace Bernard; au même moment, sa fille Louella épouse, au Venezuela, en son absence, Robert van Egmond. La mère de Bernard quitte Saint-Hyacinthe pour aller vivre trois mois chez sa fille, Mme Fred Manning à Cambridge (Mass.)
23 juin: Fais parvenir une lettre à sa fille Louella. Avec sa fille, mais surtout avec son gendre, Bernard amorce ainsi une riche correspondance qui durera une vingtaine d’années.
16 septembre: André Langevin remporte une nouvelle fois le prix du CLF avec Poussière sur la ville.
octobre : Fait paraître, dans Chasse et pêche, une nouvelle série d’articles qui seront publiés régulièrement jusqu’à ce que la revue mette fin à ses livraisons, à l’automne 1955.
6 octobre: Le CLF refuse de publier Dans le bleu du matin ; ce roman ne sera jamais publié.
8-10 octobre: Assiste au 22e congrès de l’Association des hebdomadaires à Ottawa-Hull; on décerne le trophée Louis-Francœur au Courrier de Saint-Hyacinthe et à son directeur pour l’excellence de son travail.