«Un homme qui revient : Alfred Desrochers»

Nouvelle édition d’À l’ombre de l’Orford (Éditions Fides, Montréal), revue, corrigée et augmentée (du Cycle du village et de Ma Patrie). On y retrouve le Desrochers d’autrefois, le terrien et le primitif égaré de la ville, le gaillard au sang trop riche et trop rouge, l’homme qui est un homme. Desrochers est l’individualiste par excellence, et sa manière est individualiste. Il réussit cette gageure d’allier le réalisme au don poétique, l’image au détail vu, le vague à l’âge à l’expression presque brutale

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