1911-1919: ÉTUDES CLASSIQUES
La famille Bernard s’installe finalement à Saint-Hyacinthe; Bernard entre au Séminaire de Saint-Hyacinthe à l’automne en tant qu’externe.
29 juillet: Harry Bernard publie un premier poème, «Mais on l’a pris et mis en cage», dans la page Fémina du Courrier de Saint-Hyacinthe sous le nom de plume de Roger Raymond.
12 août: Collaborateur régulier au Courrier en tant que responsable de la page Fémina, sous le nom de Roger Raymond. Cette page, qui contient toujours un poème, publie de courts récits, des lettres de collaboratrices anonymes, de même que des trucs et recettes. Bernard y publie une vingtaine de poèmes et de nombreux articles sur la pêche, les auteurs et la littérature, tout en insérant quelques contes et des propos adressés à ses collaboratrices. Parfois sa poésie et ses textes sont repris dans les hebdomadaires régionaux tels Le Journal de Waterloo, Le Sorelois ou Le Saint-Laurent de Fraserville. À la fin de l’été 1916, il dénonce, dans une série d’articles en première page, le jaunisme de la presse populaire, défendant une conception de la presse encore dominante dans les hebdomadaires régionaux et qu’il maintiendra à son arrivée au Courrier en 1923. À ce sujet, on lira avec profit son article du 2 septembre 1916.
26 mai: Signe de son nom un long article publié en première page du Courrier qui raconte les festivités organisées au Séminaire par ses camarades de rhétorique en honneur de Saint-Yves, patron des rhétoriciens.
15 décembre: Cesse de publier dans Le Courrier à la suite de la réorganisation du journal qui modifie ses rubriques et le contenu de sa page féminine.
La famille Bernard déménage à Boston. Horace y fonde une entreprise d’importation et de fabrication de colliers J.H. Bernard & Co. Inc., tout en conservant néanmoins encore quelque temps un intérêt pour le commerce du foin puisqu’à l’automne 1920, il fait publier dans le journal Le Droit les prix du foin sur le marché de Boston.
Harry Bernard s’enrôle brièvement dans l’armée américaine, vraisemblablement à compter de l’été et jusqu’en octobre; puis retour au Séminaire de Saint-Hyacinthe.
21 février : Publie dans La Tribune de Saint-Hyacinthe, sous le nom de plume de Jean Lefranc, un long article dénonçant un projet d’école obligatoire: «L’instruction obligatoire donnera l’école athée.»
printemps : Termine sa Philo II au Séminaire de Saint-Hyacinthe et obtient son baccalauréat. Si on en juge par les professions de 42 des finissants de 1919, réunis en conventum quinze ans plus tard, la grande majorité d’entre eux a embrassé une profession libérale puisqu’on compte 15 prêtres, 11 médecins. 4 dentistes et 2 avocats.
automne : Espérant se trouver un emploi de journaliste, il s’installe dans la métropole et réside au 585, Dorchester Ouest (aujourd’hui boulevard René-Lévesque).